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Résumé |
Le livre de Geneviève Peigné, « L’Interlocutrice », est publié en 2015. Après la mort de sa mère (Odette) atteinte d’Alzheimer, l’auteure (Geneviève) découvre des textes ou plutôt des morceaux de textes qu’Odette a écrits dans les marges et les blancs des pages; des bribes de commentaires qu’Odette a glissés dans les dialogues des romans policiers qu’elle a toujours aimé lire. Ces fragments adventices sont comme le journal de l’avancée de sa maladie. Le livre en reproduit deux cahiers de quatorze pages chacun. Ils donnent, sous forme de fac-similé, quelques exemples de l’activité d’écriture d’Odette. Mais Geneviève, à son tour, a écrit sur les écrits maternels.
Ce dialogue posthume constitue de fait un autre versant de « L’Interlocutrice ». Les textes d’Odette sont repris mais la forme manuscrite est abandonnée, assagie dans un italique qui la distingue de la typographie romaine dominante. C’est ainsi que l’échange mère-fille prend le dessus. |
Année de publication |
2017
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Revue |
Captures. Figures, théories et pratiques de l'imaginaire
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Volume |
Vol. 2, n°2 : "Imaginaire de la ligne"
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Édition |
Dossier sous la responsabilité de Véronique Cnockaert
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Date de publication |
11/2017
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Numéro ISSN |
2371-1930
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URL | |
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